Microsoft a annoncé que l’Iran était responsable de la cyberattaque qui a touché le journal satirique Charlie Hebdo en début d’année. Les informations obtenues pourraient faire courir un risque aux abonnés du magazine d’être ciblés en ligne ou physiquement.
Microsoft identifie le responsable de la cyberattaque
Selon Microsoft, l’Iran serait à l’origine de la cyberattaque qui a ciblé le journal satirique Charlie Hebdo.
Le Centre d’analyse des menaces numériques (DTAC) de Microsoft affirme que c’est un acteur de l’État-nation iranien nommé Neptinium qui se cache derrière cette attaque ayant entraîné le vol de données.
Microsoft a également précisé que cet acteur a été identifié par le ministère américain de la Justice comme étant Emennet Pasargad, une cyberentreprise iranienne faisant l’objet d’une recherche active par les autorités américaines.
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Emennet, également connue sous le nom d’Eeleyanet Gostar et Net Peygard Samavat Company, est soupçonnée d’être impliquée dans une tentative de campagne d’influence électorale lors de l’élection présidentielle américaine de 2020.
Les autorités américaines offrent une récompense de 10 millions de dollars pour faire tomber cette entreprise.
Des révélations de piratage
Au début du mois de janvier, un groupe en ligne appelé Holy Souls a annoncé avoir obtenu les informations personnelles de plus de 200 000 clients de Charlie Hebdo. Selon Microsoft, ce groupe aurait obtenu illicitement l’accès à une base de données.
Pour prouver qu’il s’agissait bien d’un piratage, Holy Souls a publié une partie des données volées, incluant les noms complets, les numéros de téléphone et les adresses personnelles et e-mails des abonnés ou des acheteurs de produits de la publication.
Les théories concernant la cyberattaque
Le DTAC de Microsoft a indiqué que ce hack serait la réponse du gouvernement iranien au concours de caricatures organisé par Charlie Hebdo, qui a publié les résultats dans son édition du 4 janvier, moquant le Guide suprême iranien et le régime des mollahs.
Microsoft affirme que l’attaque sur Charlie Hebdo ressemble à des précédentes opérations menées par des acteurs iraniens, incluant des revendications de piratage, la perturbation de sites web, la publication de données confidentielles en ligne, l’utilisation de faux profils sur les réseaux sociaux et l’usurpation d’identité de sources crédibles.
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L’un des buts des actions d’influence menées par l’Iran est de compromettre la confiance du public dans la sécurité des systèmes de données de la cible, ainsi que de ridiculiser les entreprises et les pays visés, selon le FBI.
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