OpenAI, pionnierère de l’intelligence artificielle, vient de franchir une nouvelle étape avec une valorisation de 500 milliards de dollars, propulsant la startup au rang de société privée la plus chère au monde. Mais face aux mastodontes comme Apple et Microsoft, qui frôlent les 4 billions, peut-elle vraiment conquérir le sommet ?
En bref
- Valorisation record : OpenAI atteint 500 milliards de dollars après une vente d’actions de 6,6 milliards en octobre 2025.
- Partenaire clé : Microsoft détient 27 % des parts, valorisées à 135 milliards, boostant sa propre capitalisation à 4 billions.
- IPO en vue : Une introduction en bourse à 1 billion de dollars est sur les rails pour 2026, selon des sources proches.
- Loin des 4,9 billions de Nvidia, mais la plus précieuse des privées, surpassant SpaceX et ByteDance.
Depuis sa création en 2015 comme organisation à but non lucratif, OpenAI a mué en un colosse de l’IA, porté par ChatGPT et ses modèles comme GPT-4. En novembre 2025, la firme dirigée par Sam Altman boucle une transition vers une structure à fort profit, valorisant l’ensemble à 500 milliards de dollars.
Ce bond, dopé par une vente secondaire d’actions à des employés et investisseurs, la consacre comme la startup privée la plus capitalisée de l’histoire, elle éclipse des géants comme SpaceX (environ 200 milliards). Derrière ces chiffres vertigineux se cache une croissance explosive : 13 milliards de dollars de revenus projetés pour 2025, multipliés par un multiple de 39 fois, rare même dans la bulle tech
OpenAI face aux titans de la bourse
Pour évaluer si OpenAI est “la mieux capitalisée”, il faut distinguer valorisation privée et capitalisation boursière. Les leaders mondiaux, cotés en Bourse, tournent autour de 4 billions : Nvidia culmine à 4,9 billions grâce à ses puces IA, Apple et Microsoft flirtent avec les 4 billions. Alphabet (Google) et Amazon suivent à plus de 3 billions.
OpenAI, encore privée, pèse moitié moins, mais son partenariat avec Microsoft, qui injecte des milliards et détient un tiers des parts, la positionne comme un levier caché pour le géant de Redmond. Résultat : la restructuration récente a fait bondir la valeur de l’enjeu Microsoft à 135 milliards en contribuant à sa propre ascension vers 4 billions.
La mue for-profit : opportunités et controverses
La transition d’OpenAI vers une “public benefit corporation” marque un virage stratégique. Exit le modèle non lucratif pur ; place à une entité qui allie profits et mission sociétale. Cette évolution, finalisée fin octobre 2025, permet à des investisseurs comme SoftBank et Thrive Capital d’injecter des fonds massifs, visant une IPO “juggernaut” à 1 billion dès 2026.
Sam Altman, CEO charismatique, défend ce choix face aux critiques : lors d’une réunion investisseurs, il a sèchement répondu à un sceptique sur les 1,4 billion de dépenses en compute en 2025 en lui proposant même de racheter ses parts.
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Mais cette capitalisation interroge : comment concilier quête de profits et risques existentiels de l’IA superintelligente ? Les régulateurs, de Bruxelles à Washington, scrutent déjà ces valuations “mind-boggling”, craignant une concentration de pouvoir inédite.
Impacts économiques : une vague qui submerge tout
Au-delà des bilans, l’essor d’OpenAI redessine l’économie mondiale. Ses technologies infusent déjà les services de Microsoft (Copilot), et boostent les revenus cloud de 20 % en un an. Cette synergie fait d’OpenAI un “multiplicateur” : sa valorisation à 500 milliards n’est pas qu’un chiffre, mais un signal pour les marchés, où l’IA pèse désormais 10 % de la croissance tech globale.
Pourtant, des bulles se forment : des proxies comme Harvey AI se valorisent à 80 fois leurs revenus. Cela alimente les spéculations sur un krach potentiel. Pour les emplois, c’est un raz-de-marée : des millions de postes automatisés, mais aussi des opportunités en IA et formation.
En résumé, OpenAI n’est pas encore l’entreprise la mieux capitalisée, ce titre revient à Nvidia et ses pairs à plus de 4 billions, mais sa trajectoire à 500 milliards, avec un IPO trillion en vue, la place en pole pour chambouler le classement.









