Reform UK, premier parti européen à miser sur la cryptomonnaie : un tournant en 2025 ?

Nigel Farage cryptomonnaie

Reform UK devient le premier parti politique européen à accepter les dons en cryptomonnaies via Radom. Une révolution qui pourrait redéfinir le financement politique au Royaume-Uni.

En bref

Première européenne : Reform UK est le premier parti politique en Europe à accepter les dons en cryptomonnaies.

Partenariat stratégique : Les dons sont gérés par Radom, une plateforme britannique licenciée VASP.

Dons conséquents : Les contributions en crypto s’élèvent en moyenne à 6 000 $, contre 200 $ pour les dons traditionnels.

Ambition crypto : Farage veut faire du Royaume-Uni un hub mondial pour les cryptomonnaies s’il devient Premier ministre.

Contexte de débancarisation : Farage, exclu de services bancaires en 2023, milite pour la liberté financière.

Reform UK, le parti de Nigel Farage, adopte les cryptomonnaies pour financer ses campagnes. Ce choix, facilité par la société britannique Radom, positionne le parti comme un pionnier en la matière en Europe. Alors que les dons en cryptomonnaies explosent – avec une moyenne de 6 000 $ par contribution selon Radom – cette initiative s’inspire de figures comme Donald Trump, qui a récolté 18 millions de dollars en crypto pour sa campagne de 2024. 

Reform UK répond à la débancarisation

En 2023, Nigel Farage a été au cœur d’une polémique après avoir été privé de services bancaires en raison de ses positions politiques. Cette expérience a renforcé son plaidoyer pour des alternatives aux systèmes financiers traditionnels.

En adoptant les cryptomonnaies, Reform UK contourne les restrictions bancaires et donne un signal fort : la finance décentralisée peut garantir une liberté d’expression et d’action. « Cette initiative montre que nous sommes prêts à embrasser l’avenir », a déclaré Farage, soulignant l’importance d’une finance libre et accessible.

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Un partenariat avec Radom

Pour concrétiser cette vision, Reform UK s’appuie sur Radom, une société britannique spécialisée dans les paiements cryptographiques. Dotée de licences VASP, Radom garantit des transactions sécurisées et conformes.

Selon Chris Wilson, PDG de Radom, cette collaboration pourrait « encourager une adoption plus large des cryptomonnaies au Royaume-Uni et clarifier les cadres réglementaires ». Ce partenariat marque une étape clé pour intégrer la crypto dans la sphère politique, un domaine encore peu exploré.

Nigel Farage ne s’arrête pas au financement de son parti. Il ambitionne de transformer le Royaume-Uni en un centre mondial pour les cryptomonnaies s’il accède au poste de Premier ministre. Inspiré par l’approche pro-crypto de Donald Trump, Nigel Farage mise sur des réglementations favorables et des incitations économiques pour attirer les innovateurs du secteur.

Ce projet pourrait séduire une nouvelle génération d’électeurs, mais il soulève aussi des questions sur la stabilité et la sécurité des cryptomonnaies dans un cadre politique.

Reform Uk s’inspire de l’expérience américaine

L’exemple américain est révélateur. Avant l’élection de 2024, Donald Trump a récolté 18 millions de dollars en cryptomonnaies, cela a prouvé que les dons en crypto peuvent booster une campagne.

Reform UK espère répliquer ce succès en Europe, où les cryptomonnaies restent souvent perçues comme un domaine spéculatif. Avec des dons en crypto 30 fois plus élevés que les contributions classiques, le potentiel financier est immense, mais les risques de volatilité et de réglementation stricte persistent.

Reform UK ouvre une nouvelle ère pour le financement politique en Europe. En s’appuyant sur les cryptomonnaies, Nigel Farage défie les conventions et pose les bases d’un Royaume-Uni à l’avant-garde de la finance décentralisée. Mais cette adoption précoce suffira-t-elle à séduire les électeurs ? Et les cryptomonnaies deviendront-elles un standard pour les partis politiques à l’avenir ?

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FAQ

Pourquoi Reform UK accepte-t-il les dons en cryptomonnaies ?
Pour contourner les restrictions bancaires et adopter une finance innovante et décentralisée.

Qui gère ces dons ?
Radom, une société britannique licenciée pour les paiements en cryptomonnaies.

Quel est l’objectif de Farage ?
Faire du Royaume-Uni un hub mondial pour les cryptomonnaies s’il devient Premier ministre.

Les dons en crypto sont-ils sûrs ?
Oui, grâce aux licences VASP de Radom, qui garantissent des transactions sécurisées.

D’autres partis suivront-ils ?
Cela dépendra de l’évolution des réglementations et de l’adoption des cryptomonnaies en Europe.

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