BNP Paribas, la plus grande banque de la zone euro, a annoncé des bénéfices nets plus élevés que prévu pour le troisième trimestre après que des revenus de négociation records aient compensé des dépenses plus élevées et des démarques sur des opérations de financement à effet de levier.
BNP Parisbas… En pleine forme ?
Refinitiv a indiqué qu’une moyenne de 2,36 milliards d’euros par mois était attendue pendant trois mois se terminant en septembre. Cependant, le bénéfice net a augmenté de 10,3% à 2,76 milliards d’euros sur la même période. Cette augmentation est due à une augmentation des ventes et à un chiffre d’affaires plus élevé que prévu. L’augmentation des revenus de BNP a été stimulée par une augmentation des revenus du marché mondial. Cela s’explique en grande partie par une augmentation des dérivés sur matières premières, des taux, des changes et des marchés émergents. L’accent mis par BNP sur le développement de services premium a également contribué à augmenter légèrement ses revenus. Par ailleurs, la légère hausse des revenus des secteurs actions et services premium de BNP s’explique par la progression de l’activité dans ce domaine. La BNP a indiqué que la perte de prêts à court terme a entraîné une baisse des revenus de la banque d’investissement.
De nombreux prêteurs ont été contraints de conserver leur dette à plus long terme, car la hausse des taux d’intérêt et les turbulences du marché ont eu une incidence négative sur leurs plans de financement. BNP Paribas a indiqué que les dépenses avaient augmenté de 6 % par rapport à l’année précédente, principalement en raison des dépenses supplémentaires liées à l’informatique et à la restructuration. Ils ont également pris en compte le fait que le moratoire sur les prêts hypothécaires en Pologne permettait aux emprunteurs de suspendre les paiements. Au total, ce surcoût a ajouté 200 millions d’euros aux dépenses.
Et les autres banques européennes ?
Les banques européennes telles que HSBC, Deutsche Bank et UniCredit ont publié de solides résultats trimestriels grâce à l’augmentation des revenus de négociation et à l’augmentation des coûts d’emprunt causée par la hausse des taux d’intérêt des banques centrales. Les prêteurs français profitent généralement plus lentement que leurs homologues régionaux grâce à l’augmentation des taux d’intérêt. Le gouvernement français applique strictement des limites à la rapidité avec laquelle les banques peuvent modifier les taux d’intérêt sur les prêts. De plus, le gouvernement influence les prix des prêts hypothécaires par le biais de taux fixes qui représentent plus de 90 % des prêts. De plus, le gouvernement contrôle l’inflation et son taux d’intérêt associé en fixant les taux des comptes d’épargne populaires en conséquence. BNP Paribas et son concurrent Société Générale ont tous deux baissé leurs prix pour les services bancaires en magasin 2023 sous la pression du gouvernement.
La BNP avait initialement prédit que les revenus nets d’intérêts augmenteraient de 2 milliards d’euros au-delà de leur estimation initiale d’ici 2025. Cependant, la banque française a déclaré que leur prévision était erronée. Au lieu de cela, ils ont déclaré que les revenus nets d’intérêts avaient augmenté de 4,7 %, pour un supplément de 2 milliards d’euros. Une institution financière française d’une valeur marchande de 59 milliards de dollars a vendu sa succursale de banque de détail américaine Bank of the West pour 16 milliards de dollars en 2016. Cela a été considéré comme un signe que la banque pourrait faire de futures acquisitions européennes en utilisant l’argent de la vente. La banque prévoit d’utiliser l’argent pour de petits achats dans des industries déjà existantes, des investissements technologiques et un rachat d’actions. La BNP n’a pas l’intention d’acheter des banques supplémentaires.
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